Anatomie de l'injecteur
Les injecteurs de 504 injection 4 cylindres sont tous basés sur la même architecture.
Ils sont simples, indéréglables et particulièrement robustes puisqu'il n'est pas rare que certains parcourent plusieurs centaines de milliers de kilomètres sans la moindre avarie.
Comme tout le reste du système d'injection, leur pire ennemi est l'inactivité et la corrosion. Un injecteur corrodé intérieurement est bon à mettre au rebut car cet élément ne se répare pas.
Voici, de gauche à droite: un porte injecteur complet, démonté, et l'injecteur seul.
Le démontage plus poussé de l'injecteur entraîne sa destruction !
On constate que c'est un simple pulvérisateur, taré par un ressort soigneusement calibré en usine.
Le clapet ressemble beaucoup à une micro soupape, chargée de pulvériser l'essence mise en pression au niveau de la pompe, sous la forme d'un jet conique étroit.
A la pompe à tarer, les injecteurs doivent ouvrir dans une plage de 30 à 38 bars et rester étanches à 15 bars.

Le jet doit être bien régulier et uniforme.

Si l'on désire stocker un jeu d'injecteurs de rechange pour une longue durée, il est recommandé de les remplir d'huile de vaseline ou de pétrole puis de les sceller dans un sac en plastique étanche pour éviter toute corrosion ultérieure.
Il est conseillé, tous les pleins, de rajouter un verre d'huile 2 temps minérale, afin de graisser imperceptiblement le carburant et d'éviter sur nos précieux injecteurs les effets corrosifs des carburants modernes additivés d'alcool. L'ensemble du circuit d'injection et le moteur s'en porteront mieux.
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